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La Maison d'Adam d'Angers, bâtiment classé Monument Historique et ses caves voûtées en ardoise, offrent près de 1000 ans d’histoire. Derrière la cathédrale Saint Maurice, dressée dans le cœur historique de la ville sur la place Sainte Croix, la Maison d’Adam constitue un des sites incontournables d’Angers. Elle est un des superbes témoignages architecturaux du patrimoine médiéval existant encore de nos jours. La Maison d’Adam, dénommée également Maison d’Adam et d’Eve ou de l’Arbre de Vie, fut construite vers la fin du XVème siècle.

Située sur un des axes marchands les plus anciens d’Angers, la maison d’Adam est la plus exceptionnelle parmi les quelque quarante maisons à pan-de-bois encore visibles aujourd’hui. Ses dimensions imposantes, sa structure complexe et son décor énigmatique la placent parmi les plus remarquables ouvrages de charpenterie du Moyen Age en France. Elle doit son nom aux figures d’ « Adam et d’Eve » qui encadraient « l’Arbre de Vie », sur le poteau d’angle au rez-de-chaussée. On la voit mentionnée sous ces deux appellations, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Une datation récente situe la date de construction à 1491. Sa qualité et son importance trahit le statut social du constructeur et des propriétaires successifs, tous apothicaires.

Plan d'Angers en 1576. La population d'alors, évaluée à 25 000 habitants fin XVIe, faisait d'Angers l'une des plus grands villes de France.

Les trois enceintes d'Angers

Grande vue d'Angers en 1561, prise en Reculée. On y voit au premier plan, les fendeurs d'ardoise. A l'époque, Angers était surnommée la ville noire. Pourquoi? Parce que les maisons étaient essentiellement construites en ardoise.

Le Saviez-Vous ? C’est la Maison d’Adam qui inspira Anatole France pour son roman « l’Orme du Mail ».

La rue et l'église de la Trinité

La tour Saint-Aubin

La Maison d'Adam autrefois mitoyenne d'autres Maisons médiévales. Jusqu'en 1860, il y avait encore 300 maisons à pans de bois à Angers.

Une autre maison de marchand : la Maison Abraham, du nom de l'épicier Denis-Jean-Abraham. Démolie en 1871.

L'ancienne rue Saint Nicolas dans la Doutre
L'ancienne place Sainte Croix avec le choeur de la cathédrale

Aujourd’hui bien dégagée sur la place, la maison d’Adam était à l’origine au croisement de deux rues étroites ; bordées de logis commerçants tout aussi étroits. Cette position privilégiée a permis le développement de deux belles façades, soit dix mètres de façade sur chaque voie (le double des largeurs habituelles) et six niveaux au lieu des quatre niveaux traditionnels.

La démultiplication des pignons, les panneaux à losanges solides et décoratifs, les encorbellements profondément moulurées, portées par d’épais poteaux sculptés d’une seule masse, illustrent de façon magistrale le savoir-faire des charpentiers, parvenu à son apogée. La tourelle d’angle en surplomb abrite de minuscules cabinets, « écritoires » ou « comptoirs », empruntés aux logis de notables, qui enrichissent avec pittoresque les extérieurs.

La richesse du décor sculpté fait surtout la renommée de cette maison. Des motifs ornementaux d’inspiration naturaliste tels que les nœuds d’arbre, ou purement décoratifs sur le thème des torsades, habillent l’ensemble des poteaux. Les scènes figurées sont particulièrement nombreuses, chaque poteau porte un personnage ou un animal.

L’iconographie, qui a favorisé maintes hypothèses alchimistes, oscille entre les deux grands pôles de la sensibilité médiévale. Les sujets religieux tels la Vierge et l’ange de l’Annonciation, le pélican donnant son sang à ses petits (symbole de la Résurrection), saint Michel ou saint Georges terrassant le dragon, alternent avec toute une gamme de scènes ou de figures profanes ou « vulgaires », depuis le couple d’amoureux à l’émouvante gravité, les joueurs de flûte ou de musette, jusqu’à diverses variations du fantastique (centaures, griffons, chimères), sans oublier le fameux « Tricouillard ». Il faut imaginer l’ensemble de ces décors paré de couleurs vives, que d’importants remaniements en 1814 firent disparaître définitivement.

Le centaure

L'arbre de vie

Les amoureux

Le joueur de chalémie

Le joueur de cornemuse

Marie menacée par le dragon

L'ange de l'annonciation

Le pélican

Samson terrassant l'animal

Le Tricouillard ou célèbre angevin

Maison à pans de bois rue Beaurepaire ( La Doutre )

Maison à pans de bois rue St Laud ( Centre Ville )

Maisons à pans de bois rue Beaurepaire ( La Doutre )

La célèbre maison de Simon Poisson, fin du XVIème siècle ( La Doutre )

Le pan-de-bois fut à Angers un mode de construction très développé jusqu’à la fin du XVIe siècle.

Ce matériau était utilisé pour les façades, en mixité avec la pierre locale pour les murs non visibles, essentiellement le long des grandes rues marchandes. Quelques maisons éparses et un ensemble bien conservé sur la place de la Laiterie dans la Doutre, en rappellent le souvenir.

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